jeudi 23 juin 2016

"Franz Schubert et la symphonie", par Paul-Gilbert Langevin

Franz Schubert et la symphonie

Franz Schubert et la symphonie (sous-titré: Eléments d'une nouvelle perspective) est le titre d'un ouvrage de musicologie de 127 pages paru en 1982 dans La Revue musicale et écrit par le musicologue Paul-Gilbert Langevin en collaboration avec Brian Newbould, Ernst Hilmar et Harry Halbreich[1][]. C'est une étude de l'œuvre du compositeur Franz Schubert, basée sur deux soirées musicales présentées à l'Institut autrichien à Paris (renommé plus tard Forum culturel autrichien) les 25 mars 1980 et 31 mars 1981.

File:Moritz von Schwind Schubertiade.jpg

Au doux pays des Schubertiades, dessin de Moritz von Schwind, 1868.


Composition de l'ouvrage:

Avant-propos, par Paul-Gilbert Langevin
Première soirée (25 mars 1980)
Deuxième soirée (31 mars 1981)
Annexes, par Paul-Gilbert Langevin
    • 1. Les symphonies de Schubert
    • 2. La structure cellulaire dans les grandes symphonies
    • 3. Bibliographie
    • 4. Discographie sélective
Clichés musicaux hors-texte
Crédit photographique


Édition:

Paul-Gilbert Langevin, Franz Schubert et la symphonie : éléments d'une nouvelle perspective, Paris, Éditions Richard Masse, La Revue musicale, triple no 355-356-357, 1982, 127 p. (ISSN 0768-1593)


Réception:

Le critique Christian Wasselin souligne la pensée originale affirmée dans l'ouvrage par Paul-Gilbert Langevin :
« À l’âge où Schubert écrit le prodigieux monument qu’est la Grande Symphonie en ut, qui est déjà sa neuvième […], Beethoven, lui, en était encore à peiner sur sa première symphonie !!! En d’autres termes (et si l’on ajoute que Beethoven était allemand et non autrichien), le troisième grand symphoniste de la première École viennoise n’est pas Beethoven mais bien Schubert[2][]. »

« les six premières symphonies de Schubert, bien davantage qu’avec Beethoven, appellent la comparaison avec les essais de l’autre enfant prodige du Romantisme, avec les douze symphonies de jeunesse de Mendelssohn[3][]. »

François-René Tranchefort dans son Guide de la musique symphonique évoque l'importance des travaux de Langevin sur Schubert symphoniste (et de Brian Newbould, également publié dans le présent ouvrage)[[4]].

Brigitte Massin, auteur d'une importante biographie française de Schubert (1977), place Franz Schubert et la symphonie dans sa bibliographie[5], lors d'un article publié par le Dictionnaire des Musiciens aux éditions de l'Encyclopaedia Universalis (2016)[6][][].  


Voir:

Paul-Gilbert Langevin, Franz Schubert, un symphoniste méconnu, Scherzo, 1976.
Paul-Gilbert Langevin, Schubert après Schubert, un grand dossier historique et musical, L'Éducation musicale, 1978.
Paul-Gilbert Langevin, Les Symphonies de Schubert, discographie critique, Harmonie, 1984.

Liens:
Franz Schubert et la symphonie , cité sur le blog colinearcenciel.eklablog.com.



[1] Paul-Gilbert Langevin, Harry Halbreich, Ernst Hilmar et Brian Newbould, Franz Schubert et la symphonie : éléments d'une nouvelle perspective 2 soirées musicales de l'Institut autrichien, 25 mars 1980, 31 mars 1981, la Revue musicale, coll. « La Revue musicale (Paris. 1920) », 1982.

[2] « Schubert, la symphonie, l’inachèvement », sur www.maisondelaradio.fr (consulté le 17 décembre 2018).

[3] Les symphonies de Schubert, par Christian Wasselin, à consulter sur le site Les Musiciens du Louvre.

[4] François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », 1986 (ISBN 2-213-01638-0, OCLC 757032780), p. 689.

[5] Brigitte Massin, « Franz Schubert », dans Dictionnaire des Musiciens, Encyclopaedia Universalis, 2016, 6738 p. (ISBN 2852291401), p. 5131

[6] Brigitte Massin, « Franz Schubert », dans Encyclopaedia Universalis, vol. 16, 1985 (OCLC 995602597, notice BnF no FRBNF34302426), p. 537–538.


Le fils du musicologue possède les droits de l'oeuvre.

The son of the musicologist owns the rights of the works.


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