Franz
Schubert et la symphonie
Franz Schubert et la symphonie (sous-titré: Eléments d'une nouvelle
perspective) est le titre d'un ouvrage de musicologie de 127 pages paru en 1982 dans La Revue musicale et écrit par le musicologue Paul-Gilbert
Langevin en collaboration avec Brian Newbould, Ernst Hilmar et Harry Halbreich[1][]. C'est une étude de l'œuvre du compositeur Franz Schubert, basée sur deux soirées musicales présentées
à l'Institut autrichien à Paris (renommé plus tard Forum culturel autrichien) les 25 mars 1980 et 31 mars 1981.

Composition de l'ouvrage:
Première soirée (25 mars
1980)
- 1. Les nouvelles données historiques et musicales,
par Paul-Gilbert Langevin
- 2. La Symphonie no 7 en mi majeur et sa réalisation, par Brian
Newbould
Deuxième soirée (31 mars
1981)
- 3. La collection schubertienne de la bibliothèque
municipale de Vienne et l'identification des trois symphonies
fragmentaires, par Ernst
Hilmar
- 4. La Symphonie no 10 en ré majeur: étude musicale, l'esquisse et
ses réalisations, par Harry Halbreich
Annexes, par Paul-Gilbert
Langevin
- 1. Les symphonies de Schubert
- 2. La structure cellulaire dans les grandes
symphonies
- 3. Bibliographie
- 4. Discographie sélective
Clichés musicaux
hors-texte
Crédit photographique
Édition:
Paul-Gilbert Langevin, Franz Schubert et la symphonie :
éléments d'une nouvelle perspective,
Paris, Éditions Richard Masse, La
Revue musicale, triple no 355-356-357,
1982, 127 p. (ISSN 0768-1593)
Réception:
Le critique Christian Wasselin souligne la pensée
originale affirmée dans l'ouvrage par Paul-Gilbert Langevin :
« À l’âge où Schubert écrit le prodigieux monument qu’est la Grande
Symphonie en ut, qui est déjà sa neuvième […], Beethoven, lui, en était encore
à peiner sur sa première symphonie !!! En d’autres termes (et si l’on
ajoute que Beethoven était allemand et non autrichien), le troisième grand
symphoniste de la première École viennoise n’est pas Beethoven mais bien
Schubert[2][]. »
« les six premières symphonies de Schubert, bien davantage qu’avec
Beethoven, appellent la comparaison avec les essais de l’autre enfant prodige
du Romantisme, avec les douze symphonies de jeunesse de Mendelssohn[3][]. »
François-René Tranchefort dans son Guide de la musique symphonique évoque l'importance des travaux de Langevin sur Schubert symphoniste (et de Brian Newbould, également publié dans le présent ouvrage)[[4]].
Brigitte Massin, auteur d'une importante biographie française de Schubert (1977), place Franz Schubert et la symphonie dans sa bibliographie[5], lors d'un article publié par le Dictionnaire des Musiciens aux éditions de l'Encyclopaedia Universalis (2016)[6][][].
Voir:
Paul-Gilbert Langevin, Franz
Schubert, un symphoniste méconnu, Scherzo, 1976.
Paul-Gilbert Langevin, Schubert
après Schubert, un grand dossier historique et musical, L'Éducation
musicale, 1978.
Paul-Gilbert Langevin, Les
Symphonies de Schubert, discographie critique, Harmonie, 1984.
Liens:
Franz
Schubert et la symphonie , cité sur le blog colinearcenciel.eklablog.com.
[1] Paul-Gilbert Langevin, Harry Halbreich, Ernst Hilmar et Brian Newbould, Franz Schubert et la symphonie : éléments d'une nouvelle
perspective 2 soirées musicales de l'Institut autrichien, 25 mars 1980, 31 mars
1981, la Revue musicale,
coll. « La Revue musicale (Paris. 1920) », 1982.
[2] « Schubert, la symphonie, l’inachèvement », sur www.maisondelaradio.fr (consulté le 17 décembre 2018).
[3] Les symphonies de Schubert, par Christian Wasselin, à consulter sur le site Les Musiciens du Louvre.
[4] François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », 1986 (ISBN 2-213-01638-0, OCLC 757032780), p. 689.
[5] Brigitte Massin, « Franz Schubert », dans Dictionnaire des Musiciens, Encyclopaedia Universalis, 2016, 6738 p. (ISBN 2852291401), p. 5131
[6] Brigitte Massin, « Franz Schubert », dans Encyclopaedia Universalis, vol. 16, 1985 (OCLC 995602597, notice BnF no FRBNF34302426), p. 537–538.
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