lundi 29 juin 2015

"Bernard Friot et le salaire à vie", par Rodolphe Sarrouf (2015)

"Bernard FRIOT et le salaire à vie" 
par Rodolphe SARROUF



S’affranchir du capitalisme et non pas mieux vivre malgré lui. Lecture désaliénée du discours classique, Sécurité sociale, salaire à vie. La violence sociale fait partie du vivre ensemble.

Déjà là émancipateur, prolongation et généralisation de ce qui existe déjà. Le militantisme connait une sorte d’épuisement. Révolution informationnelle, revenu inconditionnel.

Notion de valeur économique à distinguer de la valeur d’usage. Travail abstrait, travail concret, les biens et les services sont utiles. Ce que la monnaie mesure, ce n’est pas la reconnaissance du travail.

Vivre ensemble, rapport avec la nature. La convention sociale est le résultat d’une violence
Faire un café, couvrir un toit : valeur d’usage mais pas de valeur économique.

Lutte contre la définition valeur économique de la classe dominante. Travail abstrait, travail bénévole
Je ne travaille pas = je n’ai pas d’emploi.

Institutions de la classe dominante : le travail se fait dans le cadre d’un emploi selon le système capitaliste, quatre piliers : marché de l’emploi, mesure de la valeur, temps de travail, propriété lucrative, investissements par le crédit, taux d’intérêt

Production de valeur économique, relation micro-économique : le salaire. Apporter un revenu à un propriétaire lucratif : pas de reconnaissance sociale, rapport dominant-dominé, violence sociale dans le capitalisme, rapport similaire avec le chien et son maître.

Cadre d’un emploi, propriété lucrative, production de biens ou de services : on en tire un revenu, le cordonnier qui travaille tout seul n’est pas un capitaliste. Propriété d’usage : je suis propriétaire de quelque chose dont je ne tire pas de revenu.

Aller vers la gratuité du logement, droit à la propriété dans les droits de l’homme : posséder une propriété lucrative dont on tire un revenu.

Emploi assujetti à un employeur : fait fructifier le capital d’un propriétaire lucratif. Notion marxiste : mesure de la valeur par le temps de travail. Marchandise capitaliste, définition des notions par la bourgeoisie capitaliste.

Temps de mobilisation de la force de travail : temps nécessaire à la reproduction de cette force de travail. Notion marxiste : la survaleur, différence entre le temps de production et le temps contenu dans les biens de production.

La mesure de la valeur économique par le temps de travail est une arme capitaliste, les capitalistes veulent réduire le temps de production de notre force de travail. Baisse tendancielle du taux de profit : notion capitaliste.

Management, protocoles, procédures, cadres : le temps est totalement modifié dans le système capitaliste par rapport au temps réel de la vie.

16-18-20 ans : reconnaissance d’un statut de producteur de valeur économique. La violence sociale ne peut être supprimée mais elle peut être euphémisée.

Niveaux de qualification, salaire à vie, propriété lucrative : copropriété des biens de production, pas d’employeur pour lequel on travaillerait, l’investissement sans crédit. Salaire à vie, copropriété , mesure de la valeur par la qualification.

Classe capitaliste bourgeoise : la classe du salariat, le marché n’est plus un marché de marchandises capitalistes.

Caisses de mutualisation de la valeur ajoutée, redistribution de salaire à vie à tout le monde. Plus de rapport micro-économique employeur-employé.

Possibilité de la création de monnaie par les caisses d’investissement, mutualisation : généralisation de la cotisation, plus de banques dans ce système mais des caisses.

Plus de propriété dont on tire un revenu, déjà-là émancipateur. Retraite : on est producteur de valeur économique. 

Rodolphe Sarrouf, Collectif El Quatro, 2015.


 


Bibliographie:

Bernard Friot et Patrick Zech, "Emanciper le travail", 2014.

Bernard Friot et Anselm Jappe, "Après l'économie de marché, une controverse", 2014.

Bernard Friot, "Puissances du salariat", 2012.

Bernard Friot, "L'enjeu du salaire", 2012.

Bernard Friot, "L'enjeu des retraites", 2010.

Bernard Friot, "Et la cotisation sociale créera l'emploi", 1999.

Bernard Friot et José Rose, "La construction sociale de l'emploi en France", 1996.

"Carnet de notes du voyage en Autriche", par Paul-Eric Langevin (2013)

Carnet de notes du voyage en Autriche.



Arrivée à l’aéroport de Vienne jeudi premier aout en fin d’après-midi, car en direction de Vienne, arrivée à Morzinplatz, proche de Schwedenplatz. L’Hotel Post se trouve juste à côté de Schwedenplatz. C’est l’hôtel où Nietzsche s’arrêtait lorsqu’il passait par Vienne.



Plan du voyage:

Vendredi : visite de la ville (Innere Stadt) 
Samedi matin : Sigmund Freud museum, café Freud, 
Dimanche après-midi : piscine sur le bateau le long des quais de la Donau
Lundi : visite du Kunst historrisches museum
Mardi : visite du Jüdisches Museum Wien
Mercredi : visite du palais du Belvedere et de son musée d’art
Jeudi : promenade dans les jardins du château de Schönbrunn
Vendredi : je prévois de visiter un petit village où l’on peut déguster du bon vin dans les heuriger (tavernes traditionnelles).
Samedi : départ pour Salzbourg où je reste quatre jours et quatre nuits
Mercredi suivant : retour à Vienne, je passe la nuit de mercredi à jeudi à Vienne, de nouveau à l’Hotel Post
Jeudi : retour à Paris par avion, 15 jours de séjour à l’étranger bien remplis 

*Visite de la ville (Innere Stadt), 
*maison de Freud (19, Berggasse), 
*maison de Moritz Schlick (à côté du Belvédère),
*maison de Hans Christian Andersen (dans le centre ville) 

Dans le Stadtpark, statues de Franz Schubert, Anton Bruckner, Johann Strauss, mémorial de Johann Strauss, les allées du Ring sont magnifiques, statue de Ludwig van Beethoven sur la Beethovenplatz, statue de Wolfgang Amadeus Mozart dans le jardin à côté de la Hofburg.        

La Hofburg est le palais impérial de la famille des Habsbourg. Actuellement, il abrite la présidence de la république autrichienne. A voir tout près : la roseraie du palais, le temple de Thésée. Plus loin, le parlement autrichien devant lequel se trouve une fontaine ornée d’une statue d’Athéna. Un peu plus loin, l’Hôtel de Ville de Vienne puis l’Eglise votive.  L’église votive n’est pas très loin du Sigmund Freud Museum.



Samedi matin : Sigmund Freud Museum

Certaines pièces sont toujours dans l’état dans lequel Freud les a laissées en partant. Notamment la salle d’attente de son cabinet. On peut remarquer les malles ainsi que les chapeaux et la canne de Freud dans un coin. Deux ou trois pièces sont consacrées à retracer la vie et l’œuvre de l’inventeur de la psychanalyse.

Ses débuts : les études sur la cocaïne, les études sur l’hystérie, l’utilisation de l’hypnose, l’étude des tissus nerveux, le rôle de Bernheim, celui de Charcot, ainsi que la correspondance avec Wilhelm Fliess.

Des photos de famille, Jakob et Amalia Freud, Martha et Minna Bernays, les enfants de Freud…                  
Freud a eu 6 enfants avec Martha Bernays, trois fils et trois filles, dont Sophie et Anna. On peut voir aussi des photos des écrivains avec lesquels il a correspondu : Stefan Zweig, Arthur Schnitzler, Romain Rolland, Albert Einstein…

Romain Rolland est à l’origine de la notion de sentiment océanique étudié par la suite par Freud. On peut voir aussi un article de journal en français avec en une la mort de Freud en septembre 1939.

Ses principaux ouvrages sont présentés : le Moi et le Ca, les Trois essais sur la théorie sexuelle, Au-delà du principe de plaisir, le Malaise dans la culture, l’Avenir d’une illusion, l’Homme Moïse et la religion monothéiste…

Le musée possède des versions de ces ouvrages en allemand, en anglais, en français… Certains autres livres et auteurs concernant la psychanalyse sont aussi présentés au visiteur. Le chercheur peut demander à consulter la bibliothèque du musée riche de 25 000 ouvrages. A côté du musée, un café qui s’appelle café Freud permet de déguster un café viennois et un cigare.



Lundi après-midi : musée des beaux-arts (Kunst historrisches museum)

Très belle collection d’antiquités égyptiennes, grecques, romaines, étrusques,…              
Belle collection aussi d’objets d’art de la famille des Habsbourg, dont la fameuse salière de Benvenuto Cellini, belle collection de peintures du Moyen-Age, jusqu’à la Renaissance. La célèbre salière a été volée il y a quelques années puis rendue au musée car le voleur était dans l’impossibilité de la revendre. Elle est magnifique, elle représente un couple assis face à face, il s’agit de Gaia la Terre et Poséidon le dieu de la Mer. L’ornementation comprend aussi l’endroit où mettre le sel ainsi qu’un petit temple orné de plusieurs petits personnages.  Nombreuses autres pièces et autres tableaux très intéressants dans ce musée.



Mardi après-midi : le musée juif de Vienne

Très belle rétrospective de toute la période de l’entre deux guerres pendant laquelle la culture juive viennoise était très productive : théâtre, chanson, cinéma, cabaret, humour, affiches, livres, tout y est, tous les comiques, acteurs, chanteurs juifs sont passés en revue, autant en Autriche que dans les autres pays et jusqu’aux Etats-Unis avec les Marx Brothers et le grand Woody Allen. Les plus grands écrivains et humoristes juifs sont présentés à travers des images d’archives et une réflexion sur le rôle de l’humour pour faire face au désespoir et à la tristesse de certains évènements de vie. Bien sûr aussi une réflexion sur la Shoah et la façon qu’ont les comiques et les humoristes de la sublimer. Plusieurs salles très intéressantes et présentation d’objets de la religion juive.



Mercredi : le palais du Belvédère

Beau palais divisé en deux parties, le Belvédère inférieur et le Belvédère supérieur, expositions et collections permanentes. De nombreuses œuvres toutes plus intéressantes les unes que les autres, dont le fameux Baiser de Klimt. Collections commençant par le Moyen-Âge puis la Renaissance, la grandeur de l’Autriche des Habsbourg puis la modernité avec un grand nombre d’œuvres de Gustav Klimt, Egon Schiele, Oskar Kokoschka, Frantisek Kupka, Emil Nolde, nombreux artistes représentant un certain nombre de courants, dont aussi l’impressionnisme français avec des œuvres de Claude Monet, Auguste Renoir, Edouard Manet et même un Van Gogh. Les œuvres de Klimt sont magnifiques. Tous les courants de la peinture contemporaine sont présentés, on trouve même quelques œuvres représentatives du surréalisme.



Jeudi après-midi : promenade dans les jardins du château de Schönbrunn

On n’a pas fait la visite du château qui nécessitait plus d’une heure et demie d’attente.                       
Les jardins en eux-mêmes offrent des paysages merveilleux, ils sont l’œuvre d’un élève de Le Nôtre qui a réalisé les jardins de Versailles. Ici à Schönbrunn, vastes jardins, étangs, fontaines magnifiques dont la monumentale fontaine de Neptune. Au fond du jardin, sur une butte, un petit pavillon qui s’appelle la Gloriette permet de se reposer. C’est là que l’impératrice Sissi aimait passer du temps. Nombreuses autres fontaines mais aussi fausses ruines romaines du dix-huitième siècle, labyrinthes, pavillon des oiseaux, zoo immense, un des plus grands du monde, et bien sûr le château avec sa façade monumentale, ses escaliers et ses nombreuses pièces, plus de mille quatre cents.



Vendredi : excursion dans la proche banlieue à Heiligenstadt

Pour aller déguster du bon vin dans une taverne autrichienne, ce sont les établissements appelés heurigen qui sont réputés pour leurs vins. La taverne en question est un lieu très agréable et le repas est délicieux. Deux verres de vin rouge, une salade, des pâtes accompagnées de crevettes grillées, un bon café et un cigare. Je termine la lecture du livre «Aurore» de Nietzsche dans le jardin du restaurant. A la sortie du restaurant se trouve la maison dans laquelle habitait Beethoven. C’est là qu’il a écrit un poignant testament à ses frères lorsqu’il est devenu sourd mais il a choisi de ne pas l’envoyer. Plus loin, la Karl Marx Hof est en fait une sorte de phalanstère de plus d’un kilomètre de long, construit en 1934. Un beau témoignage historique.

Demain, je prends le train à la West Bahnhof, direction Salzbourg, la capitale de la musique classique. Mais avant cela, je vais déjà écouter ce soir un concert de musique de Mozart et Strauss au Musikverein de Vienne, la plus grande salle de concert de la ville. J’ai déjà pris des photos de l’endroit, j’ai le programme complet des concerts de l’été. Devant la salle de concert se trouvent des étoiles au sol avec les signatures des stars de la musique classique : Franz Schubert, Anton Bruckner, Wilhelm Furtwängler, Johannes Brahms, Alexander von Zemlinsky et bien d’autres. Tout près, un mémorial avec une statue de Johannes Brahms. Et un peu plus loin, l’église de Karlskirsche devant laquelle se trouve un étang orné d’un piano en plein milieu. Il est possible de jouer du piano en plein milieu de l’étang si on n’hésite pas à prendre un bon bain de pieds.



Vendredi soir : magnifique soirée au Musikverein de Vienne

Concert avec de la musique de Mozart et de Strauss. Clou de la soirée : le Beau Danube Bleu de Strauss ainsi qu’une marche qui termine le concert, il s’agit sans doute de la marche de Radetzky. La salle en elle-même est superbe, j’ai pris de nombreuses photos, notamment les statues de Johann Sebastian Bach, Wolfgang Amadeus Mozart, Richard Wagner, Johannes Brahms, Carl von Weber, ainsi que le plafond de la salle de concert.



Samedi : départ pour Salzbourg par le train à partir de la West Bahnhof

J’espère aussi assister à des concerts à Salzbourg, c’est le festival de la musique d’été. J’irai visiter la maison natale de Mozart et voir aussi la maison de Stefan Zweig que l’on ne peut pas visiter si mes informations sont bonnes. Je reste quatre jours, le temps de profiter un peu de la ville. J’ai pris à peu près 200 photos depuis une semaine. Salzbourg est une très belle ville constituée en deux parties autour de la rivière Salzach et limitée de chaque côté par des montagnes. Au dessus de la ville se trouve une forteresse, la forteresse de Hohensalzbourg. Dans la ville, une cathédrale, plusieurs églises, de belles maisons, de belles rues piétonnes, des musées dont au moins deux musées d’art moderne. Après mon arrivée, je m’installe dans la petite pension où j’ai réservé une chambre dans le centre ville. Elle est charmante et très correcte, ornée de vieux meubles. Je vais me promener dans la vieille ville puis sur les quais de la Salzach où je déguste des plats autrichiens et de la bière autrichienne puis un bon cigare. Je vais me promener ensuite dans les jardins du palais Mirabell. Se renseigner sur le programme des concerts. Je prends un verre de Prosecco dans le café à l’entrée du palais. Retour ensuite à la pension puis je vais profiter de la vue plongeante sur toute la ville sur la terrasse de l’Hotel Stein sur le quai. J’y déguste un rhum en observant les étudiants salzbourgeois qui sont venus faire la fête. Ces jours-ci le programme est bien rempli puisqu’il y a beaucoup de choses à voir dans cette ville merveilleuse. Entre autres la maison natale de Mozart qui se trouve dans la rue piétonne centrale.

Salzbourg est vraiment une ville pleine de charme avec des places très larges, des églises, des cours, de longues rues piétonnes, une belle cathédrale, les quais de la Salzach sont très agréables, la place Mozart sur laquelle se trouve une statue du compositeur est splendide. La forteresse est très en hauteur et il faut payer plus de dix euros pour y accéder. Il y a surtout quelques musées intéressants mais c’est surtout l’ambiance qui est charmante. Délicieuse choucroute avec de la bière à midi.

Grande séance de photos aujourd’hui à Salzbourg, j’ai pris plus de 120 photos de la ville et j’ai terminé l’après-midi au café Sacher avec une Sachertorte et un verre de vin blanc. La ville est vraiment magnifique, j’ai vu des endroits et des places que je n’avais pas encore vus. La bibliothèque, l’opéra, l’église des franciscains, les rues peuplées de monde, j’ai fait le lien entre différents endroits que j’avais déjà vus. Visite de librairies très bien achalandées, certaines ont une très grande collection de classiques de la littérature, du théâtre, de la philosophie en général. J’ai déjeuné dans un petit restaurant très agréable et très fréquenté, j’ai pris un goulasch et une bière autrichienne, ainsi qu’un café sur la terrasse avec un cigare. J’ai maintenant fait tout le tour de la ville, c’est une ville charmante et très agréable, un rien bourgeoise, très fréquentée, des choses intéressantes partout.

J’ai pris des photos des maisons de Sigmund Freud, de Ludwig van Beethoven, de Hans Christian Andersen, de Moritz Schlick, de Wolfgang Amadeus Mozart, de Christian Doppler ainsi que des photos des statues de Schubert, de Bruckner, de Strauss, de Gutemberg, de Mozart, de Schiller. Il y a aussi les statues de Beethoven, Mozart, Goethe à Vienne.

Retour à Vienne après un séjour passionnant à Salzbourg, la ville natale de Mozart. Malheureusement je n’ai pas pu voir la maison de Stefan Zweig mais j’ai cru l’apercevoir sur la colline qui domine la ville. Je me trompe peut-être.

A Salzbourg, j’apprécie les burgers salzbourgeois, les saucisses, la bière mais aussi le goulasch qui est en fait un plat de viande avec une préparation spéciale. Et bien sûr la choucroute, les saucisses, la bière Zipfer. Le café et le cigare en fin de repas aussi. A Vienne, j’aime beaucoup les petits stands de hot dogs qui vendent des saucisses de différents types, en hot-dog ou simplement découpées avec du ketchup et de la moutarde, ainsi qu’une bonne Wieselburger Beer. Et un café aussi.

Me voici sur la terrasse du café de la Hundertwasser Haus. La maison en elle-même est un bel édifice d’art contemporain très coloré, les couleurs sont primaires, essentiellement du bleu. La maison ne se visite pas car elle est habitée et les habitants ne pourraient recevoir tous les visiteurs. La terrasse du café, un peu surélevée, est agréable. Face à la maison, il y a aussi un magasin avec une cour à visiter et des babioles pour touristes.



Vienne et Salzbourg, début, suite et fin

Hier soir, arrivée à Vienne sur la Morzinplatz puis la Schwedenplatz. Arrivée à l’Hotel Post, diner tout près, une bière autrichienne, un hamburger et un délicieux apfelstrudel. Ce matin, visite du centre-ville : le Hohermarkt, l’église Saint-Pierre qui a un très beau plafond, j’ai déposé une bougie, puis la cathédrale Saint-Etienne et sa flèche majestueuse. Promenade, visite de l’Académie des Sciences autrichienne, petit topo sur la physicienne Lise Meitner, visite du jardin de la ville dans lequel se trouvent une statue de Schubert, une statue de Bruckner et le mémorial de Johannes Strauss. Pause au bord du lac avec les canards au soleil. Suite de la promenade, la place Beethoven avec sa statue, la maison de la musique qui accueille des concerts tous les dimanche, le musée Albertina et son café, le monument contre la guerre et le fascisme. Ensuite le Burggarten et la statue de Mozart. Je passe devant le palais impérial et traverse les deux jardins qui se situent en face : le temple de Thésée et la roseraie se situent dans les jardins. J’aperçois le parlement autrichien et l’Hôtel de Ville de Vienne et retourne par les petites rues vers Morzinplatz. Deuxième promenade, la place Stephanplatz et le Graben, je passe devant le musée Sissi, devant le musée de la ville de Vienne puis devant le musée de la Judenplatz et le monument en mémoire de l’holocauste. Retour sur Morzinplatz. Déjeuner d’une soupe aux légumes, une salade grecque, un café puis un verre de Sekt ou Prosecco dans un café et un soda citron dans un pub. Pour l’instant je me promène, ces jours-ci je visiterai les musées. J’ai fait aussi une partie du Ring à pied, vers le Palais impérial et les musées. J’ai croisé le cours de la Vienne dans le jardin de la ville et le cours de la Donau sur la place sur laquelle je suis arrivé. Curieuse impression hier soir, on aurait dit qu’il n’y avait pas grand monde dans cette ville, mais très belles impressions ce matin autour du Ring et dans le centre ville rempli de gens dont en partie des touristes. Je viens de commencer «Aurore» de Nietzsche, pensées sur les préjugés moraux, ça a l’air assez passionnant. L’Hotel Post est pas mal, et le petit déjeuner copieux. Il y a un accès internet dans le hall.

Je suis passé ce matin au café Sacher qui se trouve tout près du musée Albertina et de l’Opéra de Vienne, c’est le café de l’Hotel Sacher où Orson Welles venait déguster des Bloody Mary. J’ai demandé cette boisson mais ils n’en avaient pas car le propriétaire a changé depuis le temps. J’ai donc bu du vin blanc pétillant. Par la suite j’ai déjeuné dans un bar où j’ai mangé une escalope viennoise, un Wiener Schnitzel, pas mauvais du tout. Ensuite j’ai fait une sieste puis je suis allé me baigner dans la piscine sur le quai de la Donau. Après la piscine, soda pétillant puis bacon burger, bière et cheesecake. Je termine la journée en lisant Nietzsche sur la terrasse de l’hôtel en buvant du prosecco.

Charmante soirée hier soir d’abord dans les jardins au bord du Ring. J’ai commencé à faire des photos. J’ai diné au bord de la Vienne dans une brasserie viennoise. Le menu se composait de choucroute, de bière autrichienne, de sachertorte et de vin pétillant. Puis une promenade et une limonade dans un café ancien datant de 1904, le café Prückel. Ce matin, départ pour la Berggasse où je visite le Freud Museum. On peut y voir des affaires de Sigmund Freud (chapeau, beret, cannes, malles, livres, microscope, cigares) ainsi qu’un récapitulatif de sa carrière et de son œuvre, de ses rapports avec respectivement Hyppolite Bernheim, Jean Martin Charcot, Wilhelm Fliess, Carl Gustav Jung, Sandor Ferenczi, Stefan Zweig, Arthur Schnitzler, etc. Nombreux livres sur la psychanalyse en allemand, anglais, français, nombreuses photos et quelques antiquités lui ayant appartenu. Sorti du musée Freud, je prends un café viennois et un cigarillo au café Freud juste à côté. Ensuite promenade, visite de l’église votive, je passe devant l’Hôtel de ville, déjeune au café Einstein pas très loin puis j’aperçois le parlement, la fontaine d’Athéna, la roseraie, le temple de Thésée et je continue dans les rues du centre ville jusque vers l’hôtel. Soda citron au soleil.

La semaine prochaine, je visite Salzbourg. Nombreuses réflexions au bord de la Donau. Il y a une piscine et des bars juste en face avec des chaises longues. J’ai pris une bière sur une chaise longue. Demain je vais me baigner après le concert qui a lieu à la maison de la musique. Je mangerai aussi sur le quai. Visite du musée Freud assez fructueuse, j’ai acheté cinq cartes postales.  

Paul-Eric Langevin, 2013.


                      
La Sachertorte, patisserie autrichienne réputée