Troisième et dernière partie
Par Kevin Deturck, Maiol Gispert Garetta, Paul-Eric Langevin, Fabien Andreani, Celia Bernardini et Mouloud Hira
Exemple (a) : « J’étudie »
Ex:
Les Pronoms
Cf. liste des pronoms dans le lexique à la fin de la séquence
Deux formes possibles observées pour le pluriel :
En plus, nous avons remarqué que la forme de 1ère personne pluriel se forme en japonais avec une simple ajout du suffixe de pluriel -tat$i à la forme du pronom singulier “watA$i”, fait qui contraste avec d'autres langues comme le français, qui ont des formes bien distinctes.
D’autre part, nous avons remarqué une opposition de genre entre le pronom de 3ème personne kare = il, lui, et kanodzo = elle. La forme ka- est commune aux deux pronoms.
Enfin, la particularité du japonais est d’utiliser des pronoms différents selon l’âge et le sexe de la personne, on n’emploie donc pas les mêmes pronoms si la personne est jeune, d’âge moyen ou d’âge mûr, si elle est de sexe masculin ou féminin. Par exemple, pour dire «je», un petit garçon dira «boku» alors qu’un jeune homme dira «wata$i».
Ex:[Hongaot$Iru] “Le livre tombe”
ex: [$O:nEmnohOm] “le livre du garçon”
La Coordination
(se référer au lexique pour la liste des coordonnants)
Coordination des noms (et | ou )
La particule est placée entre les noms qu’elle coordonne.
Cas d’allomorphie de la preposition dans
Par Kevin Deturck, Maiol Gispert Garetta, Paul-Eric Langevin, Fabien Andreani, Celia Bernardini et Mouloud Hira
MORPHOLOGIE
1) La morphologie verbale
Nous avons vu les verbes suivants en japonais :
nemuru : dormir
manabu : étudier
iru : être
miru : regarder
iku : aller
taberu : manger
ot$iru : tomber
manabu : étudier
iru : être
miru : regarder
iku : aller
taberu : manger
ot$iru : tomber
Pour les verbes en japonais, nous avons considéré que la forme de citation était en –u.
Nous avons rencontré plusieurs morphèmes flexionnels, correspondant à ce que nous appelons en français la conjugaison des verbes. Nous avons remarqué que les verbes en japonais ne s’accordent pas ni en genre ni en nombre avec son sujet. Seule la terminaison du verbe indique le temps utilisé (nous n’avons pas rencontré d’auxiliaire).
Nous avons rencontré plusieurs morphèmes flexionnels, correspondant à ce que nous appelons en français la conjugaison des verbes. Nous avons remarqué que les verbes en japonais ne s’accordent pas ni en genre ni en nombre avec son sujet. Seule la terminaison du verbe indique le temps utilisé (nous n’avons pas rencontré d’auxiliaire).
- Présent :
Base verbale + -u forme du présent simple (forme de citation supposée)
Base verbale + (t)teiru forme du présent progressif
Exemple : « Akiko est en train de dormir »
[Akikowanemutteiru]
Hypothèse : Le progressif se crée en substituant la dernière syllabe du verbe par une terminaison déterminée, dans notre cas [-tte], suivi du verbe [iru] ou « être » déjà mis en évidence.
- Impératif :
Base verbale + -e ou + -o (allomorphie)
Exemple (b) : « Dors ! »
[nemure]
Exemple (c) : « Regarde ! »
[miro]
La forme de l’impératif nous a permis d’en déduire qu’il existe des catégories de verbes en japonais qui, peut-être, correspondent aux groupes de verbes en français. Vraisemblablement, les verbes nemuru et miru ne sont pas de la même catégorie car leur impératif donne respectivement nemure et miro.
- Passé :
Nous avons remarqué aussi une variation selon les verbes pour la forme du passé, les verbes miru et manabu donnant respectivement mita et mananda.
Exemple (a) : « Akiko a vu un garçon »
[Akikowa$O:nEmOmItA]
Exemple (b) : « J’ai étudié »
[watA$IwAmananda]
Ainsi deux terminaisons nous sont apparues selon les verbes :
-ta et –nda
A nouveau, cela permet de formuler l’hypothèse de l’existence de catégories verbales en japonais.
-Négation:
Est suffixé à la base verbale (déterminée via la forme de citation du verbe) soit le morphème
-nai (-anai si précédé d’une consonne) pour une négation au présent :
Exemple (a) : « J’étudie »
[wata$Iwamanabu]
Exemple (b) : « Je n’étudie pas »
[watA$IwAmanabanai]
soit le morphème –nakatta (-anakatta si précédé d’une consoone) pour une négation
au passé :
Exemple (a) : « J’ai étudié »
[watA$IwAmananda]
Exemple (b) : « Je n’ai pas étudié »
[watA$IwAmanAbAnAkatta]
-Présent Progressif:
En ce qui concerne le présent progressif, la forme en –teiru impose au verbe qui précède une assimilation en transformant la consonne précédente en «t» comme dans nemutteiru.
On peut determiner une formation de cette forme pour une substitution de la dernière syllabe du verbe par la terminaison -tte suivie du verbe “iru” (“être”), comme en anglais ou espagnol
Ex:
[Akikowanemutte+[iru] ]« Akiko est en train de dormir »
Formes verbales étudiés – Tableau récapitulatif
verbe
|
passé
|
impératif
|
Neg.présent
|
Neg.passé
|
Prés.Prog
|
nemuru
|
nemutta
|
nemure
|
nemuranai
|
nemuranakatta
|
nemutteiru
|
manabu
|
mananda
|
manabe
|
manabanai
|
manabanakatta
| |
Miru
|
mita
|
miro
|
minai
|
minakatta
| |
Iru
|
ita
|
inai
|
inakatta
| ||
Iku
|
ike
|
ikanai
|
ikanakatta
| ||
2) La Morphologie nominale
Les Noms
Les noms, tout comme les verbes, n'ont pas de morphème ni de genre, ni de nombre. Nous avons trouvé, néanmoins, à partir du lexique étudié (cf. plus bas) certaines régularités morphologiques dans les substantifs se référant aux humains :
-$o :dzo = fille, $o :nem = garçon
D’où l’on déduit que le préfixe «$oo-» signifierait «enfant».
-dzose := femme, danse : = homme
D’où l’on déduit que le suffixe «-se :» signifierait «adulte».
-$o :dzo = fille, dzose : = femme
D’où l’on déduit que la forme «dzo» signifie «féminin».
Les Pronoms
Cf. liste des pronoms dans le lexique à la fin de la séquence
Contrairement aux noms, nous avons vu que les pronoms opèrent une distinction morphologique pour le nombre :
Deux formes possibles observées pour le pluriel :
Base nominale + tat$i
Base nominale + ra
Il semble qu’il n’y ait pas de distinction sémantique entre les deux formes mises en évidence. Cependant, l’utilisation des deux formes n’est pas systématique : des pronoms sont complétés plus souvent par –ra, d’autres par –tat$i mais certaines utilisations semblent inexistantes.
En plus, nous avons remarqué que la forme de 1ère personne pluriel se forme en japonais avec une simple ajout du suffixe de pluriel -tat$i à la forme du pronom singulier “watA$i”, fait qui contraste avec d'autres langues comme le français, qui ont des formes bien distinctes.
D’autre part, nous avons remarqué une opposition de genre entre le pronom de 3ème personne kare = il, lui, et kanodzo = elle. La forme ka- est commune aux deux pronoms.
Enfin, la particularité du japonais est d’utiliser des pronoms différents selon l’âge et le sexe de la personne, on n’emploie donc pas les mêmes pronoms si la personne est jeune, d’âge moyen ou d’âge mûr, si elle est de sexe masculin ou féminin. Par exemple, pour dire «je», un petit garçon dira «boku» alors qu’un jeune homme dira «wata$i».
--- Morphologie casuelle --- (noms et pronoms)
Les noms et les pronoms reçoivent une marque casuelle par suffixation décrite ci-dessous selon les cas repérés en japonais :
Les noms et les pronoms reçoivent une marque casuelle par suffixation décrite ci-dessous selon les cas repérés en japonais :
-Nominatif : deux marques (nous n’avons pas éclairci la distinction entre les deux)
-ga
Ex:[Hongaot$Iru] “Le livre tombe”
Le livre nom. tomber présent
-wa
Ex:[Akikowamanabu] “Akiko étudie”
Akiko nom. étudier présent
-Accusatif : -o
Ex: [Akikowa$O:nemomIru] “Akiko voit le/un garçon”
Akiko nom garçon acc. voir present
-Génitif (Complement du nom):
-no
ex: [$O:nEmnohOm] “le livre du garçon”
garçon. comp.n livre
La Coordination
(se référer au lexique pour la liste des coordonnants)
Coordination des noms (et | ou )
La particule est placée entre les noms qu’elle coordonne.
Exemple : « Akiko et Kevin étudient »
[AkikotokEbimwamanabu]
! Pour les ces groupes coordonnés, la marque casuelle est suffixée à l’ensemble et s’applique ainsi à la totalité du groupe nominal.
Coordination des verbes (et | ou | mais)
La particule est placée entre les verbes qu’elle coordonne.
Exemple : « Akiko dort ou étudie »
[AkikowanemurukAmanabu]
! On a observé qu’il n’est pas possible de dire « Akiko étudie ou dort » mais l’inverse est possible. La raison d’une telle impossibilité reste encore floue.
Cas d’allomorphie de la preposition dans
On suffixe au nom auquel est liée la preposition :
soit –ni
Exemple : « Je suis dans le temple »
[watA$IwAterAniiru]
soit –de
Exemple : « Je dors dans la maison »
[watA$IwAIEdEnemuru]
On peut supposer que [ni] et [de] sont des allomorphes de marqueur locatif en japonais car les formes erronées en [ni] ou [de] nous donnent malgré tout accès à la compréhension de la phrase. [ni] indiquerait un état tandis que [de] indiquerait plutôt le lieu d’une action.
LEXIQUE
« Bonjour » ohaio(gozaimas) J
Liste des noms rencontrés :
«Garçon(s)» [$O:nEm]
«Fille(s)» [$O:dZo]
«Enfant(s)» [kodomo]
«Homme(s)» [dAnse:]
«Femme(s)» [dZose:]
«Akiko» (Prénom) [Akiko]
«Professeur» [Sense:]
« École » [gakko:]
« Temple » [tera]
« Maison » [ie]
« Classe » [kyo:shitsu]
« Livre » [HOm]
« Chien » [inu]
« Pomme » [rIngo]
« Riz » [koMe]
Liste des adjectifs et adverbes rencontrés :
« Stupide » [oroka]
« Intelligent » [ka$ikoi]
« Extérieur » [soto]
« Souvent » [yoku]
Liste des conjonctions de coordination rencontrées :
« Et » [to]
« Mais » [ga]
« Ou » [ka]
Liste des nombres rencontrés :
« Un » [it$i]
« Cinq » [gO]
« Sept » [nAna]
Liste des pronoms :
Français
|
Singulier
|
Pluriel 1
|
Pluriel 2
|
«Moi» (Normal)
|
[watA$i]
|
[watA$(i)tat$i]
|
[watA$ira]
|
«Moi» (Garçon)
|
[boku]
| ||
«Toi/Vous»
|
[anAta]
|
[anAtatat$i]
|
[anAtara]
|
«Lui»
|
[kAre]
|
/ (ne s’utilise pas)
|
[kArEra]
|
«Elle»
|
[kAnodZo]
|
[kAnOdZOtat$i]
|
[kAnOdZOra]
|
« It »
|
[sorE]
|